Vendredi et samedi dernier j'ai participé à la 6ème édition de la non-conférence Agile Games
France. J'étais assez privilégié sur ce coup-là puisqu'en plus de faire partie des heureux
possesseurs d'une entrée, l'événement se déroulait dans mon village, Nailloux ! Voici un petit
compte-rendu de ces deux jours.
Pour commencer il faut savoir que Agile Games est une "non-conférence" : tout est auto-organisé,
depuis le choix du lieu jusqu'à la sélection du programme en live. Comme dit Alex, "c'est un peu
comme un forum ouvert, mais en moins organisé" ! Chacun affiche sur un mur les jeux qu'il se propose
d'animer, voire ceux auxquels il voudrait jouer dans l'espoir que quelqu'un se propose. Ensuite
c'est parti ! Et ça marche, moyennant qu'il ne faut pas rater le coche lorsqu'un jeu qui vous
intéresse démarre.
Le journée du vendredi a commencé pour moi par le cube bleu. L'objectif est de montrer notre
rapport à l'engagement : comme chacun fonctionne différemment face à un engagement, ou encore la
différence entre prendre un engagement individuel par rapport à un engagement collectif. Excellent
rapport ludicité / apprentissage de mon point de vue.
J'ai ensuite pas mal papilloné sans vraiment m'installer nulle part : crayon d'Ariane, Néo le robot
agile, Playing lean ou encore le Bikascrum... Il y a de l'activité partout et même ainsi on ne
s'ennuie pas. J'ai fini par m'installer en début d'après-midi dans un atelier aidant à comprendre et
appliquer les principes de la communication non-violente. L'exercice est difficile mais
intéressant (j'avoue être impressionné par la maitrise d'Isabel). Enfin, la journée s'est achevée par une
petite dégustation de vin : "In vino veritas", animé par l'équipe nantaise d'Agile Garden. On y a approché
la différence entre les résultats obtenus de manière individuelle ou en groupe, sans
modération particulière. Comme souvent, la vérité est dans un compromis, ou du moins dans une
approche permettant à chacun de s'exprimer.
Le samedi j'ai attaqué par un icebreaker créatif : commencer par dessiner son voisin, histoire de
mettre chacun à l'aise, avant de faire par équipe une mind-map libre, que l'autre équipe devra
deviner en partant des feuilles. Et pour encore plus d'énergie, un bon temps dehors pour un chifoumi
collectif déjanté, avant de faire un parallèle entre le théatre d'improvisation et les valeurs de
l'agilité.
L'après-midi, ce fut un energizer collectif "Zoom" autour de l'auto-organisation, planète
derdian sur le thème de l'interculturalité, ball point game pour illustrer les interactions équipe
/ client dans un cadre agile, ou encore un début de jeu expérimental d'Alex où l'on met en place
une chorégraphie pour illustrer la conduite du changement.
Voilà. Et je ne vous parle pas des rencontres, des moments de discussion ou encore du tas d'autres
jeux auxquels je n'ai pas participé (improvement kata, beer game, pompafric et autres jeux de
cartes et de plateaux)... Bref, un moment plein d'énergie dont on repart ressourcé et inspiré. C'était
mon premier Agile Games, et j'espère bien en faire plein d'autres !
Si vous voulez en savoir plus ou trouver des liens sur les jeux cités, vous pouvez aller voir les
billets de Chris ou encore celui de Fabrice.
(photo by B.Cabanne)
Merci à tous les non-organisateurs et participants, et en particulier à Claude pour m'avoir
aiguillé jusque là.